Sécoia

SECOIA est le nom du programme français de destruction des munitions chimiques anciennes. C'est l'acronyme de ;



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Protection et sécurité civiles - Guerre - Munition - Arme à feu

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  • L'installation de destruction des munitions chimiques anciennes SECOIA a été inscrite dans la loi de programmation 2003-2008. La procédure d'autorisation, ... (source : ecologie.gouv)
  • directeur du programme SECOIA (site d'élimination des chargements.... Ce calendrier conduirait à la destruction de la première munition durant..... Les Japonais ont laissé de particulièrement importants stocks de munitions chimiques en Chine.... (source : senat)
  • ... PHOTO : C'est sur la zone Est du camp militaire de Mailly (Aube) que devrait être construite l'usine de destruction des munitions chimiques... (source : defense.gouv)

SECOIA est le nom du programme français de destruction des munitions chimiques anciennes. C'est l'acronyme de (Site d'Elimination des Chargements d'Objets Identifiés Anciens)  ;

Parmi les séquelles de guerre, des armes chimiques qui, pour énormément, datent de la Guerre 14-18 réapparaîssent régulièrement pour des raisons géologiques et climatiques, lors d'activités agricoles, forestières, de pêche ou de travaux publics ou privés. Il en existe aussi un grand nombre qui ont été immergées en mer où elles peuvent toujours poser problème.

Il faut les détruire par sécurité, et pour respecter les obligations de la Convention mondiale pour l'interdiction des armes chimiques (CIAC) du 2 mars 1995, entrée en vigueur le 29 avril 1997.

Jusqu'en 1994, les munitions anciennes découvertes en France étaient transportées par les démineurs pour être détruites par "pétardage" en baie de Somme, c'est-à-dire par explosion sans distinction de type (chimiques ou autres) et malgré la présence d'espèces protégées (dont une colonie de phoque en cours de reconstitution).

Ce type de destruction était assimilable à une forme de rejets de déchets toxiques en mer et est désormais interdite. L'Etat français a par conséquent décidé en 1997 la construction d'une usine (SECOIA) unique en France qui devrait être opérationnelle en 2008, soit 9 ans après la Belgique et 8 ans après l'Allemagne.

Projet SECOIA

Il est est prévu pour à peu près 30 ans et confié à la DGA, chargée de la maîtrise des ouvrages complexes. Les munitions seront collectées et conduites à l'usine en camions blindés par le ministère de l'intérieur, par les démineurs de la Direction de la défense et de la sécurité civiles (DDSC). Le Ministère de la défense est responsable du stockage, du démantèlement et de l'élimination des déchets toxiques résiduels. A l'horizon 2007, il était estimé que le stock de munitions chimiques terrestre (compte non tenus des stocks sous-marins) sera de l'ordre de 250 t.

En Allemagne et en Belgique, des installations identiques fonctionnent depuis plusieurs années, mais avec des limites en matière de capacité et nécessitant des intervention humaines à proximité des munitions, ou alors à leur contact. En France, une quinzaine de personnes devraient suffire à faire fonctionner le site en pilotant à distance (100 m à peu près) les opérations, avec une petite base vie et un secrétariat.

Lieu

Le site choisi est le camp militaire de Mailly (Aube), à 70 km au sud de Reims ainsi qu'à 4 km du plus proche village, idem pour le CSIMA (centre de stockage intermédiaire pour munitions anciennes) qui recevra les munitions chimiques (200 T pour fin 2006) dans l'attente de leur destruction.

Sécurité

Installations blindées et «classées pour la protection de l‘environnement» (ICPE, avec Commission locale d'information et de surveillance (CLIS), camions blindés, manipulations automatisées conduites à distance.

Délais, programmation

Cadre et financement ; Loi de programmation militaire 2003-2008.

1re phase : 3 à 4 ans pour résorbtion du stock existant. (85 t détruites/an prévues)
2e phase : destruction de 20 tonnes par an.

2 modes de destructions envisagés :

1) petits calibres : mis au four et chauffés jusqu'à leur ouverture ou dégradation des gaz toxiques à 500°C
2) grosses munitions : immergées dans de l'acide nitrique et traitement des effluents (liquides ou gazeux) dans un four à particulièrement haute température pour détruire la molécule organique qui aurait résisté au précédent traitement, puis traitement des fumées pour récupération des toxiques résiduels.
Les déchets solides devraient pour partie être décontaminés et recyclés ou «valorisés», ce qui devrait être facilité par l'envol des prix des métaux dans les années 2005. S'ils n'ont pu être décontaminés, ils sont «inertés» et renvoyés en décharge de classe I. Le ministère de la défense ne veut aucun rejet liquide.

3 étapes originellement prévues ;

1) une phase d'études qui devaient être closes fin 2004. Et en parallèle, instruction d'autorisation d'exploiter pour fin 2004
2) le lancement de la construction, puis l'intégration des équipements devaient être terminés en 2006 (périoode d'essai)
3) la mise en service opérationnelle prévue fin 2007/début 2008 pourrait toujours être repoussée à 2010.

Y seront traitées comme en Belgique et Allemagne des munitions qui n'ont pas fonctionné pour une raison inconnue et qui ne peuvent pas être normalement démontées.

Sources principales : Bruno Pezron (service des programmes nucléaires de la DGA) directeur du programme SECOIA, débat sénatorial.. communiqué de presse DGA et http ://www. senat. fr/rap/r00-429/r00-4294. html

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 18/03/2009.
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