Densité sectionnelle

La densité sectionnelle est un facteur majeur pour calculer les capacité de perforation d'un projectile. Il dépend de la masse du projectile comparé à sa surface au contact du corps à perforer.



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Munition - Arme à feu

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La densité sectionnelle est un facteur majeur pour calculer les capacité de perforation d'un projectile. Il dépend de la masse du projectile comparé à sa surface au contact du corps à perforer.

Plus le projectile est lourd, étroit et long, plus il est perforant. C'est pourquoi les flèches de l'arc long anglais plus longues (et par conséquent plus lourdes) que les flèches classiques et pourvues de pointes bodkin étaient capable de perforer une armure de plate[1] ou 10cm de chêne.

Obus de 120 mm M829 américain avec pénétrateur en uranium appauvri

De la même manière on utilise ce principe dans l'obus flèche  : son profil et long et effilé et son cœur en tungstène ou en uranium apauvri de façon à avoir une masse particulièrement importante comparé au diamètre du projectile. Les «flèches» sont le plus souvent en alliage de tungstène (comme le carbure de tungstène) qui est plus dur que l'acier, ou des flèches dont le cœur est en uranium appauvri plus dense que l'acier, et concentrant par conséquent dans son centre plus de puissance (ce matériel est cependant moins puissant). Le tungstène possède une température de fusion de 3 400°C et d'ébullition de 5 700°C. L'uranium appauvri possède quant à lui un point de fusion à 1 130°C et d'ébullition à 3 850°C mais il a l'avantage d'être apporté gratuitement. Le tungstène est d'autre part deux fois plus dur que l'uranium appauvri, avec une dureté de 500 Vickers contre 250 Vickers uniquement pour l'uranium appauvri).

Densité des matériaux pour comparaison : Eau, 1 ; Acier, 7, 8 ; Bronze, 8, 4 à 9, 2 selon le mélange ; Plomb, 11, 3 ; Uranium, 18, 7 ; Uranium appauvri, 19, 1 ; Tungstène, 19, 3.

Références

  1. Gilles Bongrain, "Les performances du longbow à l'époque d'Azincourt", Moyen Âge hors série n°25 juin-juillet-août 2007, éditions Heimal, p 23

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