Contrôle des armes à feu

La Belgique s'est pourvue, en juin 2006, d'une nouvelle loi particulièrement restrictive sur le contrôle des armes à feu.



Catégories :

Droit administratif - Arme à feu

Recherche sur Google Images :


Source image : www.tbs-sct.gc.ca
Cette image est un résultat de recherche de Google Image. Elle est peut-être réduite par rapport à l'originale et/ou protégée par des droits d'auteur.

Page(s) en rapport avec ce sujet :

  • Au sein des États -Unis, où le contrôle des armes à feu est une responsabilité des États, il semblerait que les armes circulent des régions non... (source : phac-aspc.gc)
  • ... Le dispositif de contrôle des armes à feu est efficace et peu cher payé si on considère les ... Quand on regarde les États -Unis, on constate... (source : guncontrol)
  • ... nous dit que le débat politique sur le contrôle des armes à feu est relancé.... qu'aux États -Unis, pays qui refuse tout contrôle serré des armes à feu.... (source : radio-canada)

Belgique

La Belgique s'est pourvue, en juin 2006, d'une nouvelle loi particulièrement restrictive sur le contrôle des armes à feu. La liste des armes prohibées est large et l'ensemble des armes à feu sont soumises à une autorisation. [1]

Au Canada

L'enregistrement obligatoire des armes de poing est en vigueur depuis 1934.

Le contrôle des armes à feu au Canada a évolué au cours des dernières années selon l'urbanisation de la société. La tuerie de l'École Polytechnique de Montréal, en 1989, a causé un mouvement social et politique ayant débouché sur l'adoption d'une loi rendant obligatoire l'enregistrement de l'ensemble des armes à feu canadiennes dans le registre canadien des armes à feu.

Le registre a été voté en 1995, mais les populations rurales, essentiellement concernées, ont pratiqué la résistance passive malgré la menace de sanctions financières et pénales. Le gouvernement canadien reporte, depuis 2006, l'application des sanctions.

Aux États-Unis

Le premier État fédéré à adopter une loi de contrôle a été l'État de New York en 1911. La loi Sullivan instaurait des autorisations d'achat et des permis de détention et de port pour les armes de poing. Son efficacité a cependant été limitée par des trafics provenant d'autres États. Les partisans du contôle se sont par conséquent tournés vers l'État fédéral, mais la Constitution américaine laisse peu de marge à ce dernier ; les lois adoptées en 1934, 1938, 1968 et 1994 s'appuient sur sa faculté de réguler le commerce inter-États et sur son pouvoir de taxation[2].

En 1993, la loi Brady a été votée pour limiter la détention d'armes à feu par d'anciens criminels et impose un contrôle des antécédents psychiatriques et judiciaires lors de l'achat d'une arme neuve par l'intermédiaire du Dispositif national d'enquête instantanée sur l'existence de casiers judiciaires (National Instant Criminal Background Check Systems ou NICS) qui est exploité par le FBI [3].

Aujourd'hui, la vente d'armes à feu est encadrée : l'acheteur doit se faire enregistrer et relever ses empreintes digitales mais aussi payer une licence[4]. La police a le pouvoir de surveiller le domicile d'une personne soupçonnée de détenir et d'utiliser une arme à feu[5].

La loi de prévention de l'utilisation des armes à feu par les enfants (en anglais Children's Gun Violence Prevention Act) a été proposée déjà plusieurs fois au vote du Congrès.

Le Bureau of Alcohol, Tobbaco, Firearms and Explosives est le service fédéral chargé de réprimer les infractions sur le contrôle des armes.

L'association Handgun Control milite en faveur du contrôle des armes à feu dans le pays. Dirigée par Sarah Brady, l'association se trouve basée à Washington D. C.  ; elle a été fondée en 1974 et regroupe plus de 400 000 membres aux États-Unis.

Le contrôle des armes à feu rencontre néanmoins de nombreuses résistances aux États-Unis : le lobby de la National Rifle Association (NRA) influence les politiques. Le droit de porter une arme est un droit constitutionnel explicité dans le Second Amendement de la Constitution. À peu près 200 millions d'armes à feu sont détenues par des spécifiques américains.

En 2005, si le taux d'homicide est de 5, 7 pour 100 000 habitants, les armes à feu sont utilisées dans 9 % des crimes violents et 26 % des vols commis aux États-Unis[6].

En Finlande

Toute personne de plus de 15 ans peut être autorisée à détenir une arme a feu sous condition de détenir un permis de chasse ou d'appartenir à un club de tir. [7], [8]. On estime que 56 % de la population finlandaise et 38 000 adolescents en détiennent une[7], [8].

En France

La législation française règlemente la détention, la fabrication et le commerce des armes.

Depuis 1939, les armes sont classées en huit catégories, qui déterminent le niveau d'autorisation indispensable pour leur détention.

Ainsi, les armes de première catégorie, reconnues comme «armes de guerre» sont soumis à un contrôle rigoureux, tandis que les armes de huitième catégorie[9] ne nécessitent ni autorisation ni déclaration pour leur détention.

Le decret de 1995 a repris cette classification, en y intégrant les modifications rendues nécessaires par les accords de Schengen.

Notes
  1. Loi Belge sur la détention d'armes a feu
  2. Didier Combeau, Des Américains et des armes à feu : Démocratie et violence aux États-Unis, Belin, 2007, (ISBN 978-2-7011-4530-4)
  3. (fr) [pdf] Rapports des États-Unis sur la mise en œuvre des composants nationaux, régionaux et mondiaux du Programme d'action des Nations Unies en vue de prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite des armes légères sous tous ses aspects'
  4. Jean-François Revel, L'obsession anti-américaine, Paris, Plon, 2002, ISBN 2259194494, page 158
  5. Jean-Pierre Langellier, «Londres durcit la loi sur les armes à feu pour lutter contre les gangs de rue», dans Le Monde du 19/02/2007, [lire en ligne]
  6. (en) Criminal Victimization 2005, septembre 2006, Bureau of Justice Statistics Bulletin. Consulté le 16-12-2007
  7. ab «La Finlande doit revoir sa législation sur les armes à feu» dans Courrier mondial du 09-11-2007, [lire en ligne]
  8. ab Anne-Françoise Hivert, «Le tueur des illusions finlandaises», dans Libération du 09-11-2007, [lire en ligne]
  9. La huitième catégorie va comprendre par exemple les armes à poudre noire à chargement par la bouche

Liens externes

Recherche sur Amazone (livres) :




Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Contr%C3%B4le_des_armes_%C3%A0_feu.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 18/03/2009.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu