Pistolet d'arçon

Le pistolet modèle An IX, suivi par le modèle An XIII, vint à point appelé pour remplacer les armes du même type, quelque peu démodées et dont l'efficacité s'était révélée pour le moins douteuse, surtout le décevant pistolet modèle 1777.



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Le pistolet modèle An IX, suivi par le modèle An XIII, vint à point appelé pour remplacer les armes du même type, quelque peu démodées et dont l'efficacité s'était révélée pour le moins douteuse, surtout le décevant pistolet modèle 1777.

Douteuse, l'efficacité de ce dernier modèle fabriqué sous la monarchie l'est sans doute. Le pistolet de 1777, dit à coffre, se révèle en effet énormément trop fragile, comme le montrent les campagnes menées en Amérique du Nord et pendant les premières années de la Révolution. Quelques efforts d'amélioration et de rationalisation sont entrepris à partir de 1795, mais il faut attendre le Consulat et Bonaparte pour qu'une véritable réforme soit conduite dans ce domaine. Elle donne naissance à une arme remarquable, conçue pour la cavalerie légère - comme les hussards et les chasseurs - le pistolet d'arçon modèle An IX (1801).

En 1800, le futur Empereur des Français toujours soucieux d'ordre et d'organisation, appelle une commission constituée d'officiers d'artillerie et de contrôleurs d'armes de l'ancien régime - tels que Saint-Germain, Cotty, Gassendi et Regnier l'Aîné - dont la tâche consiste à définir un dispositif d'arme susceptible de remplacer celui de 1777. Le travail mené par ces spécialistes se traduit par le règlement dit du 21 pluviose An IX (11 février 1801), signé du général Saint-Germain, un artilleur qui assure les fonctions de directeur général des manufactures depuis l'An VII.
S'inspirant en partie du modèle 1763-1766, mais se fondant sur d'autres armes réalisées sous la révolution, ce pistolet, plus court que son prédécesseur, est fabriqué par quatre manufactures françaises, à Charleville, Saint-Étienne, Maubeuge et Versailles.

Quatre ans à peine après le lancement de la fabrication de ce pistolet, fort réussi au demeurant, apparaît une nouvelle arme de ce type. La raison de cette affaire tient en partie au fait que la manufacture d'armes de Tulle - qui dépendait jusque là de la marine et des colonies - est passée sous le contrôle du ministère de la guerre. De cette manière, la production des armes portatives a échappé à des marins qui avaient de tout temps assuré leurs propres besoins en la matière. Sur leur insistance, le pistolet modèle An IX est modifié, en reprenant des éléments du pistolet de bord de 1786, toujours fabriqué et auquel la marine tient énormément, donnant naissance au pistolet modèle An XIII. Cette arme, reprenant la platine du pistolet modèle An IX en conserve aussi le canon - lequel est fixé à la monture par une capucine - la baguette étant à tête de clou sans ressort. Les garnitures sont usinées en laiton, à l'exception de la bride de poignée et de l'écusson. Du fait de ses particulièrement grandes qualités, le pistolet modèle An XIII produit entre 1806 et 1819, fut beaucoup copié à travers l'Europe napoléonienne, surtout au royaume de Naples, en Hollande, en Saxe, au Wurtemberg, au Hanovre, en Espagne, au Piémont, par la manufacture d'armes de Turin, mais également en Amérique du Nord.

Les pistolets modèles An IX et An XIII sont employés par la cavalerie légère impériale, et même par les dragons. Ils se révèlent des armes redoutables dans les combats au corps à corps, où les coups dits à brûle-pourpoint, c'est-à-dire à bout portant, sont recommandés. Cependant, quand ces coups sont portés en touchant l'ennemi, ils risquent de faire éclater le canon. Le pistolet est attaché à une lanière, de manière à permettre au cavalier de le lâcher brusquement, sans le perdre, pour pouvoir se saisir de son sabre.

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