Arquebuse

L'arquebuse est une arme à feu de portée effective limitée, assez lourde et encombrante mais dont on pouvait épauler les dernières versions.



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Arme à feu

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  • L'arquebuse est constituée de laiton, de fer, de bois et de corne. Elle mesure 0853 m de long et ... siècle, est l'une des premières armes à feu portatives.... (source : invalides)
  • 6 messages - 4 auteurs - Dernier message : 24 déc 2008 Moi et mon arquebuse Forum Accès au site web des Guerriers du Moyen-Age !... A titre d'exemple, une arme qu'on maintient par épaulement (Dans le type... Il est certain qu'hacquebute est plus ancien qu'arquebuse, et l'arquebuse est une... avec mise a feu avec une mèche ainsi qu'à la main (suisse fin XIVème)... (source : guerriers-du-moyen-age.aceboard)
  • Le chargement de l'arquebuse est long. Le tireur sort de sa besace sa flaque à ... Rapidement l'obligation s'est faite d'obtenir une arme à feu défensive à ... (source : synopsite)
Arquebuse et fourquin exposés au château de Chillon.
Utilisation d'une arquebuse sur son fourquin.

L'arquebuse est une arme à feu de portée effective limitée (moins de 50 mètres), assez lourde et encombrante mais dont on pouvait épauler les dernières versions.

"Arquebuse" vient du vieux français "haquebute", terme du XVe siècle à peu près et qui rappelle "crochet", à cause de celui dont étaient pourvues les premières arquebuses pour prendre appui sur une sorte de fourche ou un rebord de mur, de branche, pour perfectionner la visée et encaisser le recul.

L'arquebuse à mèche, apparue vers 1450, pèse de 5 à 9 kilogrammes et nécessite la prise d'appui sur une fourche (fourquin) pour tirer. La mèche est allumée et ramenée sur le bassinet où la poudre est tassée pour l'explosion. Elle succède à la couleuvrine à main dont elle change par l'ajout du bassinet (contenant la poudre d'amorçage) et du serpentin qui, tenant la mèche allumée, pivote pour la mise à feu de l'arme.

L'arquebuse à rouet vient plus tard (1550), mesure de 0, 80 à 1, 30 mètre, pèse de 4 à 7 kilogrammes et tire une balle d'à peine 25 g. Cette version peut s'épauler, dans les versions antérieures, la crosse était bloquée par la poitrine.

L'arquebuse a une faible cadence de tir (un tir par minute) et son canon s'échauffe vite. On peut distinguer ensuite l'arquebuse à canon lisse, utilisée pour la chasse et conçue pour tirer de la grenaille, particulièrement lourde et fréquemment fixée sur un chariot pour faciliter son transport le long des étangs pour la chasse au gibier d'eau et l'arquebuse à canon rayé, plus courte et plus maniable, destinée au tir à balle.

Elle est contemporaine des premiers mousquets, qui finissent par la remplacer; ces armes sont énormément plus lourdes, et nécessitent toujours la fourche de support ("fourquine"), mais qui plus est gros calibre, lancent des projectiles capables de traverser l'ensemble des armures.

Les arquebuses sont rapidement le support des plus belles ornementations des armuriers de l'époque : dorures, gravures, inserts en corne ou en ivoire sculptés, quelquefois même de pierres précieuses. Elles servent comme objet de décoration dans les demeures des plus riches seigneurs pour montrer aux visiteurs l'habileté des artisans qu'ils emploient.

L'arquebuse au Japon

Arquebuse japonaise de l'ère Edo (teppō).

L'arquebuse est importée au Japon en 1543, au début de l'époque du commerce Namban, par les Portugais sur l'île de Tanegashima, d'où elle tire son nom japonais.

En l'espace d'un an, les forgerons japonais parviennent à reproduire le mécanisme et entamer la production de masse des fusils. À peine cinquante ans plus tard, «les armes à feu étaient sans doute plus communes au Japon que dans n'importe quel autre pays du monde»[1]; les armées de ce pays sont équipées avec un très grand nombre d'armes à feu.

Le célèbre daimyo qui le premier unifie presque entièrement le Japon, Nobunaga Oda, fait un usage intensif des arquebuses, qui jouent surtout un rôle-clé lors de la bataille de Nagashino en 1575, bataille pendant laquelle il fait intervenir à peu près 3000 arquebusiers.

Les arquebuses, comme les autres armes à feu, seront quasiment toutes détruites après l'unification du Japon, pour revenir au sabre japonais reconnu comme plus civilisé. [citation nécessaire]

Références

  1. Source : Nœl Perrin, Giving Up the Gun, David R. Godine Publisher, Boston (ISBN 0-87923-773-2)

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